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Consommation : ce que les Français
veulent savoir avant un achat
Selon une étude réalisée par Même en notre ère numérique, le les amèneraient à acheter plus rapide-
OpinionWay pour Click2Buy*, pour bouche-à-oreille reste donc primor- ment un produit et 40 % se décideraient
plus de 90 % des Français, le prix et dial, tout comme la proximité d’un point plus vite si l’enseigne leur proposait
la fiabilité restent 2 éléments dé- de vente, qui se révèle essentielle pour une offre de location ou d’abonnement.
terminants pour l’achat d’un pro- 80 % de Français. 54 % tiennent ainsi Une approche qui séduirait plus d’une
duit, tous secteurs confondus, au à avoir un échange “physique” avec personne sur 2 chez les 25-34 ans,
terme d’un processus de réflexion un conseiller, y compris les moins de également intéressés par la possibi-
basé sur la recommandation. En ce 25 ans, pourtant habitués à effec- lité de tester le produit avant son achat
qui concerne les équipements santé, tuer des achats en ligne. Par ailleurs, définitif.
59 % des répondants demandent les consommateurs sont en attente
l’avis de leurs proches. Et ce chiffre d’astuces pour optimiser la durée de *Sondage réalisé en ligne les 26 et 27 août
s’élève même à 68 % pour les adultes vie de leurs équipements. Ainsi, 70 % auprès d’un échantillon de 1 007 personnes
représentatif de la population française âgée
âgés de 18 à 24 ans. affirment que des conseils d’entretien de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
UNE FORTE ATTENTE DE CONSEILS
Source : OpinionWay– Crédit : Bien Vu
62 % 54 %
des consommateurs 6 consommateurs des consommateurs privilégient
demandent l’avis d’un proche sur 10 consultent la discussion physique avec un
avant d’acheter le site de la marque conseiller dans un point de vente
41% de Français donnent la priorité aux dépenses de santé
Selon une enquête réalisée par l’ObSoCo (l’Observatoire société et consommation) pour Cofidis, les Français souhaitent consom-
mer mieux et moins, quitte à privilégier des produits locaux et de meilleure qualité. Mais attention : 79 % des sondés estiment que
cette consommation “locale” “revient plus cher” et 38 % affirment que la crise sanitaire a provoqué un affaiblissement de leurs
salaires… La prudence reste donc de mise et les Français l’ont bien compris en limitant leurs dépenses. Toutefois, si vêtements et
loisirs passent au second plan, priorité est donnée à l’alimentation (74 %), à la santé (41 %) et aux factures eau /électricité (40 %).
Mais attention, même ces coûts prioritaires restent raisonnés. En ce qui concerne la santé, 64 % des sondés n’achètent pas de
médicaments en dehors de ceux prescrits par leur médecin, tandis que 54 % renoncent à des consultations spécialisées si elles
impliquent un reste à charge. Enfin, pour financer ces dépenses liées à la santé, 35 % des Français misent avant tout sur leur
épargne personnelle.
30 Bien Vu — N° 293 — Novembre 2020