Page 56 - Bien Vu 291 - Septembre 2020
P. 56
MON MÉTIER Examen de vue
Pourquoi ajuster
la précision de la réfraction
à celle du verre…
Les industriels ont la capacité technique à surfacer des verres
avec une puissance dioptrique au centième. Or, la réfraction subjective
se mesure toujours au quart de dioptrie. La R&D d’Essilor a mis
au point une nouvelle méthode de réfraction subjective garantissant
plus de justesse et de précision, donnant la possibilité, pour la première
fois, de faire coïncider précision de réfraction et correction portée.
Le tout pour favoriser une meilleure prise en charge et un plus
grand confort visuel.
Réservé aux abonnés Bien Vu ans les années 2000,
l’industrie du verre
ophtalmique a in-
Cliquez ici pour vous abonner troduit un nouveau
D océdé d’usinage
pr
des verres : le surfaçage point par
point. Grâce à cette technologie di-
gitale, les verres peuvent être sur-
facés au dixième de micron près
et personnalisés pour cha,que
prescription.
Cette évolution de la technologie
des verres ophtalmiques a égale-
ment permis d’affiner la puissance
du verre en prenant en compte les
conditions réelles de port et ainsi,
d’optimiser le système optique œil/
verre. Ainsi, depuis plusieurs an-
nées, vous avez vu apparaître sur
les pochettes de verres une double
indication de la puissance : la “puis-
sance porteur” qui correspond à la
prescription et la “puissance mesu-
rée” lue au frontofocomètre, qui in-
dique la prescription optimisée. Elle
est même déterminée au centième
de dioptrie (Fig. 1). Et pourtant, cette
Fig 1 : Double indication de la puissance
sur les pochettes de verres : “puissance précision ne se retrouvait pas dans
porteur” et “puissance mesurée”, la réfraction, déterminée de longue
déterminée au centième de dioptrie
date par pas de 0,25 dioptrie.
56 Bien Vu — N° 291 — Septembre 2020