Page 46 - Bien Vu 287 Collection - Avril 2020

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L'autoréfractomètre Quicksee Verres

débarque en France biométriques
de Rodenstock :

un processus

Mis au point par la start up améri- (avec un poids d’1,4 kg) et préci- de fabrication
caine PlenOptika, l’autoréfractomètre sion, fonctionnant avec 2 capteurs spécifique
Quicksee réalise une réfraction objec- Shack-Hartmann, qui envoient une
tive au bout de 10 secondes. Ayant multitude de points sur la cornée, Pour la conception de ses verres
obtenu le marquage CE en décembre et mesurent les aberrations dites biométriques intelligents
2019, il est depuis peu commercia- de bas ordre (sphère, cylindre, axe) (B.I.G Vision), le verrier
lisé dans l’Hexagone par la société pour proposer la meilleure réfrac- allemand a pris en compte
Saargos, spécialisée dans le maté- tion. Autre avantage de Quicksee : la forme et la taille de l’œil.
riel de réfraction et d’optométrie. “il peut être connecté à une impri- Ces points de données sont
“Avec cet autoréfractomètre, l'uti- mante disponible en option de ma- ensuite intégrés directement
lisateur regarde comme dans une nière à imprimer les résultats de la dans le calcul des verres.
paire de jumelles et nous sommes réfraction”, ajoute Rodophe Tessé. La “Un tel processus de fabrication
dans des conditions proches de la vie start-up PlenOptika a également créé garantit une précision
réelle”, souligne Rodolphe Tessé, PDG une application sur laquelle l’opticien au micromètre près”, indique
de Saargos. L’appareil allie légèreté peut récupérer les datas. Rodenstock. “Les porteurs
bénéficient ainsi de la meilleure
qualité de vision possible
à toutes distances, dans tous
les angles de regard, même
dans les zones périphériques
du verre.” Lancé mondialement
depuis le mois de mars,
y compris en France,
B.I.G Vision offre ainsi jusqu’à
40 % de vision plus nette
à des distances proches
Safilo en mode écoresponsable et intermédiaires ainsi qu’un
champ de vision plus large
de 8,5 degrés en vision de près.
Fruit de son partenariat avec Aquafil, entreprise spécialisée dans la production
de fibres synthétiques, Safilo a introduit dans le process de fabrication de ses
collections le matériau Econyl. Ce nylon est fabriqué à partir de déchets plas-
tiques comme les filets de pêche, les vieux tapis ou encore les chutes de tissu.
Obtenu par un procédé de dépolymérisation et de repolymérisation, il peut être
recyclé indéfiniment sans perte de qualité. Avec Econyl, “jamais utilisé aupa-
ravant dans la production de lunettes”, le lunetier italien entend poursuivre sa
stratégie de développement durable. “Notre investissement dans l'utilisation de
matériaux recyclés met en évidence nos efforts continus afin de développer une
entreprise responsable”, précise Angelo Trocchia, PDG du groupe Safilo. “Ce ma-
tériau écoresponsable nous permettra d'apporter notre contribution et de créer
des produits sans utiliser de nouvelles ressources. Nous souhaitons étendre au
maximum l'utilisation d'Econyl dans le but de diminuer notre empreinte carbone.”
Signalons que la nouvelle collection de lunettes Tommy Jeans, lancée récem-
ment par Tommy Hilfiger (l’une des marques du portefeuille de Safilo), est la
première à inclure un tel matériau dans ses modèles. D’autres de ses marques
devraient suivre prochainement.

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